"Je réalisais que Caroll ne s’était jamais baignée dans la mer ! Comment avait-on pu en arriver là ?" 

Le contexte du roman

Etats-Unis fin des années 1960. A la suite d’un défi de jeunesse, Victor échoue à Santa Clara, petite ville côtière du sud des États-Unis. Il surgit ainsi dans une incroyable communauté de marginaux. Entre les petits boulots, il découvre une nouvelle liberté et partage bientôt la même aversion pour la municipalité réactionnaire. Car derrière la façade accueillante de la florissante cité balnéaire, un lourd secret demeure enfoui, une part d’ombre que l’oligarchie au pouvoir depuis trois générations ne veut pas voir levée. Un combat commence et le plaidoyer, dans lequel le sexe jouera un rôle prépondérant et inattendu, s’organise pour lutter contre la plus insidieuse des résistances : Celle de la population rendue complice par son silence. 

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​Livre format 12,5 x 20 cm, 418 pages,
couverture souple. 19,50€
​+ livraison Lettre suivie : 3 €​​

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BARRANCA ET L'AMÉRIQUE DES ANNÉES 60 ​

​« Michel Berberian nous emporte dès les premières lignes. Un style vif et imagé nous immerge avec talent dans le tumulte de Santa-Clara, petite ville balnéaire  de la côte sud des USA engluée dans ses non dits aliénants.. 
Barranca est un road movie, un roman sociétal, un cri de révolte où s'entremêlent magnifiquement réflexion psychologique et philosophique sur une communauté, des individus, des politiciens sans scrupules. 
Grâce à un humour savamment distillé on rit, on pleure, on réfléchit, on est bouleversé. Un régal !!» ​

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LA PLAYLIST DE BARRANCA :
Entrez dans l'univers de BARRANCA en écoutant les musiques qui ryhtment le roman : 

America - Simon and Garfunkel  

And You and I - Yes  

Crippled Inside - John LENNON

Country pie -  Bob DYLAN  

Since I met you baby - Freddy FENDER

Folsom prison blues - Johnny CASH  

Jealous guy - John LENNON

BARRANCA, UN PRÉCIPICE VERS LEQUEL NOUS AVANÇONS TOUS ?

Barranca, est un mot mexicain qui signifie littéralement « précipice ». C’est sans doute là le sens profond du roman. Car ce ravin est celui qui nous attend. Car nous nous y dirigeons à grand pas et nous ne savons pas arrêter la machine. C’est l’un des trois niveaux de lecture que nous propose ce roman : l’histoire par la métaphore de la fin possible de l’humanité.
Mais pour en comprendre le sens profond, Barranca nous emmène d’abord dans une simple histoire d’amour, un épisode de jeunesse qui se termine de façon poignante avec la fin d’un cycle naturel.
Les examens de fin d’années signent la fin des premières amours et des illusions. Changement de décor brutal. Victor entre alors avec fracas dans la vraie vie. Il découvre une toute autre vérité. Mais cette réalité va aussi être un puissant révélateur.
Sexualité et révolte, Victor s’engouffre dans une passionnante aventure qui fait la colonne vertébrale du récit où politique et sociologie sont au cœur du débat.
La lutte pour la liberté est au centre du récit. 

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BARRANCA NOUS EMMÈNE AVEC HOKUSAÏ DANS L'UNIVERS DES SHUNGA DU XIXe SIÈCLE

Comme vous le lirez sans doute, "Le Rêve de la femme du pêcheur" est un éléments important du roman. C'est le nom donné généralement à une estampe érotique sans titre de Hokusai, qui ouvrait le recueil Kinoe no Komatsu1 publié en 1814. 

Les shunga trouvent leur origine en Chine. On pense qu'elles auraient été initialement inspirées par les illustrations des manuels médicaux durant l'époque Muromachi (1336 - 1573), et par les peintres érotiques chinois de cette époque qui avaient tendance à exagérer la taille des organes génitaux (qui est une des caractéristiques des shunga).

Bien que présentes avant l'époque Edo, elles restent rares et destinées à la classe des courtisans, mais ce n'est qu'à cette époque qu'elles se développent réellement grâce aux évolutions considérables faites en matière d'impression, tant du point de vue de la qualité que de celui de la quantité.