Résumé : Amérique, sud des Étas-Unis, après le passage violent d'un ouragan de classe 5. Sauvé de justesse par Caroll, Victor arrive dans une communauté de marginaux à l'extrémité de la ville mise à mal par l'ouragan...
Sa chemise ouverte laissait entrevoir la peau finement duvetée de sa cuisse à quelques centimètres de mon genou. Elle saisit la tasse de thé que Dan lui avait servie. – C’est le troisième bus ces jours-ci. Ça met du beurre dans les épinards... Mik s’immobilisa sur le pas de la porte de la cuisine : – Je vais à USC, Darleen, je peux te déposer si tu veux... Elle tenait sa tasse à hauteur de ses lèvres dans un mouvement arrêté. – À quelle heure ? – Un quart d’heure... – Je serai prête. Elle goûta son infusion. Mon sauvetage restait encore possible pour ce matin. Avec un peu de chance… Le bain était prêt. Darleen ôta sa robe, enjamba le rebord de la baignoire et s’engloutit dans l’eau tiède. La porte resta ouverte. Elle poursuivit la conversation depuis la baignoire. – Ça vous dit, une « spéciale poubelles » un de ces soirs pour arroser l’arrivée de Victor ? Mik n’avait pas franchi le seuil de la pièce, il leva simplement le pouce en signe d’approbation. – Vendu ! fit simplement Darleen du fond de son bain. Victor et José se chargent des courses, moi je n’ai pas le temps ces jours-ci… Je rassemblai ma vaisselle et cherchai une place dans l’évier, en vain. – C’est quoi, une « spéciale poubelles » ? risquai-je. – On fait le tour de tous les supermarchés de la ville, on récupère tout ce qui est encore à peu près consommable dans les poubelles et on en fait une grande soupe dans un chaudron. C’est une occasion de bien bouffer. On y trouve ce que l’on ne peut pas se payer habituellement, précisa Darleen. Les soirées « spéciales poubelles », c’était aussi un bon moment pour faire une fête. La petite bande se réunissait sur le terrain vague derrière la maison en mangeant, buvant, écoutant de la musique devant un grand feu. – On fixera la date, avança José en inspectant les casseroles dans l’évier, avant de renoncer à faire la vaisselle. Il empila finalement ses couverts sur le tas précédent. Probablement plusieurs jours que ça durait comme ça. Je sortis un instant sur le perron. Les taillis alentour étaient embarrassés par des épaves de voitures et quelques vieilles Harley-Davidson incomplètes... Le vaste terrain m’apparaissait encore plus encombré que la veille. Il y avait des pièces détachées un peu partout, posées çà et là. C’était une véritable casse. J’avançai vers l’angle de la maison… – Tu cherches quelque chose ? (À SUIVRE)
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Janvier 2018
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